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Le Cobaye, comment bien l'accueillir 

Comment bien l’héberger 

Un cobaye heureux est un cobaye qui a de l’espace, de l’activité et surtout du contact : soit d’un autre cobaye, soit de son humain. Et le faire vivre rien qu’en cage ne répond pas à ses besoins.

Une cage et un enclos

Un cobaye a besoin d’un lieu refuge où se reposer et se cacher, et d’un espace où s’activer. Installez le tout dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Ou dehors quand il fait beau.
1 CAGE POUR COBAYE : min. 100x40 cm pour 1 cobaye, min. 120x50 cm pour 2 cobayes. Avec une hauteur minimale de 40 cm. Et une maisonnette par cobaye !
UN ENCLOS : pour ses moments de liberté. Suffi samment grand pour pouvoir y disposer ses accessoires. Si enclos extérieur : couvert d’un grillage et avec zones d’ombre.
AU SOL : dry bed, chanvre ou pellets de bois non traités pour la cage, dry bed dans l’enclos.

De quoi s'activer

Idéalement, le cobaye vivra max 12 h par jour en cage. Le reste du temps, offrez-lui des moments d’interaction avec vous et des moments de liberté dans un enclos enrichi d’accessoires stimulants.

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le cobaye doit toujours avoir libre accès à un biberon (il boit plus facilement en aspirant) : un par cobaye, de min. 250 ml, à placer dans le coin le plus calme. Vérifi ez le niveau 2 fois par jour.Le chinchilla n’a pas besoin de céréales dans son alimentation. Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est primordial pour user ses incisives et lui assurer un bon équilibre digestif.

De quoi ronger

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique du cobaye. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user : en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents : des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR ! 

À deux, c'est mieux 

Le cobaye n’aime pas la solitude : l’idéal est d’en avoir au moins 2 et plutôt 2 femelles ou un couple stérilisé (question d’éviter la famille nombreuse). Seul, il aura besoin chaque jour de minimum 2 h d’interaction avec vous : câlins, jeux... 

Adopter c'est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Comment bien le nourrir 

Le cobaye est un herbivore strict : son alimentation est constituée de foin et de verdure
riche en vitamine C.

Foin à volonté

Le cobaye a plus de papilles gustatives que les autres rongeurs, et ne stocke pas la nourriture : il doit donc manger en continu. Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est en outre primordial pour user ses incisives.L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le chinchilla doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Il boit 50 à 100 ml par jour. Vérifi ez le niveau d’eau 2 fois par jour.

De l'eau fraîche

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le cobaye doit toujours avoir libre accès à un biberon (il boit plus facilement en aspirant) : un
par cobaye, de min. 250 ml, à placer dans le coin le plus calme. Vérifiez le niveau 2 fois par jour.

2 assietes de verdures

Le frais doit être proposé dès le plus jeune âge au cobaye. On l’introduit par petites quantités. Composez 2 assiettes par jour, avec un mix de légumes, verdure, herbes aromatiques et fruits : informez-vous des aliments autorisés. Un cobaye consomme environ 150 à 200 g de verdure par jour. Retirez tout ce qui n’est pas
consommé dans les 12 h.


De la vitamine C !

Le cobaye ne synthétise pas la vitamine C : il lui faut uncomplément quotidien en gouttes ou en granulés.

Un complément

Complétez le menu du jeune cobaye par 1 c. à s. de granulés extrudés pour cobayes par jour. Préférez donner au cobaye adulte un mélange de plantes séchées.Le cobaye ne synthétise pas la vitamine C : il lui faut uncomplément quotidien en gouttes ou en granulés.

Il mange ses crottes ?

C’est normal ! Le cobaye est caecotrophe, c’est-àdire qu’il ingère une partie de ses excréments pour compléter sa digestion et l’assimilation d’éléments
nutritifs supplémentaires comme de la vitamine B et des acides aminés.Complétez le menu du jeune cobaye par 1 c. à s. de granulés extrudés pour cobayes par jour. Préférez donner au cobaye adulte un mélange de plantes séchées.Le cobaye ne synthétise pas la vitamine C : il lui faut uncomplément quotidien en gouttes ou en granulés.

Attention calcium

Le cobaye est sujet aux problèmes urinaires, il faut éviter les apports riches en calcium :
• Préférer de l’eau faiblement minéralisée
• Pas de foin de luzerne !

Comment en prendre bien soin 

Une bonne hygiène

CHAQUE JOUR : Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les
récipients.
CHAQUE SEMAINE : Changez la litière, nettoyez et désinfectez toute
la cage (à rafraîchir si besoin entre 2 grands
nettoyages).
RÉGULIÈREMENT :Nettoyez et désinfectez tous ses accessoires.

Un beau poil

Si votre cobaye a les poils longs, brossez-le régulièrement pour éviter les nœuds. En période de mue, tous les cobayes doivent être brossés pour éviter les boules de poils, sources potentielles d’arrêt de transit.Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits…

Visites chez votre vétérinaire

Une visite annuelle est recommandée pour contrôler ses dents, son cœur et sa respiration. Et au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.Une visite annuelle, c’est toujours bien pour contrôler que tout va bien. Mais au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

Comment bien l'acclimater

Le cobaye est placide, facile à apprivoiser. Mais il est fragile, sensible physiquement et émotionnellement. Il est très vite stressé, et déteste la nouveauté, l’inconnu. Il convient aux enfants sous la surveillance d’un parent et aux ados sensibilisés au bien-être de leur animal.

Ses réactions de peur

La morsure d’un cobaye est très rare, mais peut survenir en cas de gros stress. Il préviendra cependant toujours par un claquement de dents.

Les 3 premiers jours

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et du foin à volonté. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler 

Le 4e jour

Le cobaye est gourmand : proposez-lui une friandise en mettant vos mains en avant. S’il vient les renifl er, c’est gagné : vous pouvez essayer de le toucher et le caresser, avec respect. Vous pouvez également essayer de le soulever en glissant délicatement une
main sous son ventre et le poser ensuite contre votre cœur.

Coeur à coeur..

Pour le rassurer, posez-le sur votre cœur :entendre les battements l’apaisera.

Et après ? 

Observez-le, proposez au lieu d’imposer. Le cobaye adore les caresses et les câlins, il aime rester sur les genoux à se faire dorloter… Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance

Sa relation avec les autres espèces

CHIENS ET CHATS : OUI, AVEC ATTENTION Un cobaye est un animal de proie ! Il faut faire attention et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

LAPINS : NON ! La cohabitation lapincobaye est à proscrire. Ils n’ont pas les mêmes codes de communication ni les mêmes besoins alimentaires. Ils peuvent, de plus, être porteurs d’une maladie qui peut être mortelle pour l’autre : la  pasteurellose et la bordetellose. 

Les signaux d'alertes

Il mord les barreaux de la cage

C’est un signe d’ennui : son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier

Il claque des dents

C’est le signal avant une éventuelle morsure : il n’est pas à l’aise, se sent acculé... Il ne faut pas insister.

Il semble paralysé, immobile 

C’est peut-être le symptôme d’une carence : consultez rapidement son vétérinaire

Il couine, fait des vocalises 

C’est juste sa façon de communiquer avec vous : le cobaye parle beaucoup. Surtout pour réclamer à manger !